SQUARE DES ARTISTES

L’univers surréaliste de Fantasmagorik

capture-decran-2016-08-31-a-22-29-54Du 1er au 23 septembre, le Square des artistes, la galerie où les enfants sont les bienvenus, présente Fantasmagorik Square, une exposition décalée et intriguante signée Fantasmagorik. L’artiste, qui a signé la couverture américaine du dernier Stephen King, allie manipulation photo, dessin et sculpture sur palette graphique pour interpeller petits et grands.
LION

L’artiste.
Fantastique, surréaliste, décalé. Tel est l’univers de Fantasmagorik. Celui qui se définit comme un “artiste digital” s’emploie depuis des années à créer un monde parallèle, en détournant et en réinterprétant des éléments ou personnages mythiques, avec une esthétique toujours très chiadée et aisément reconnaissable.

NIcolas Obery BD
Parmi ses sources d’inspiration, ce Parisien aime à citer, entre autres, Dali, Arcimboldo, Magritte mais aussi Tim Burton. Son œuvre, où l’on croise super-héros, célébrités, animaux et autres personnages de fiction, se construit aux confins de la photographie numérique, du dessin et de la 3D.

Directeur artistique, notamment dans le domaine du luxe, Fantasmagorik travaille aussi pour l’édition. On lui doit, entre autres, la couverture américaine du dernier roman de Stephen King, The Bazaar of Bad Dreams. Cette image sera reprise dans l’édition française, à paraître en octobre prochain.
Couverture livre Stephen King
Fantasmagorik expose régulièrement ses œuvres en France et à l’étranger.

L’expo.

Ils sont sérieux, distingués, sauvagement élégants dans leur costume-nœud pap’. Les animaux de Fantasmagorik empruntent à l’homme quelques-uns de ses attributs pour mieux souligner les ressemblances ou adresser des clins d’œil aux grands maîtres de la peinture. Leurs portraits constituent le fil conducteur de cette exposition inédite, spécialement concoctée pour interpeller petits et grands.
ZEBRE

Aux côtés de cette “smartfaune”, on entre-aperçoit une ex-icône du cinéma reconvertie en passionaria de la cause animale. On découvre aussi un vibrant hommage à la Butte-aux-Cailles, ce quartier parisien où l’artiste vit et crée.

Les univers s’entremêlent, les détails abondent dans un croisement fertile et intrigant. Comme toujours, Fantasmagorik se joue des photos, capte certains de leurs fragments pour les réinventer en les associant à du dessin et de la sculpture sur palette graphique. Le tout imprimé sur papier “fine art” qui donne à l’œuvre un caché étonnamment ancien, qui n’est pas sans évoquer la carte à gratter.
Dark Forest

Pour cette exposition, Fantasmagorik expérimente une nouvelle technique dont il a le secret : les œuvres, toutes de noir et blanc, en tout cas à première vue, révèlent leurs couleurs lorsqu’un faisceau de lumière noire vient à les éclairer.
Caméléon

Comments are closed.